Seule la version prononcée fait foi
Mesdames et Messieurs,
Caro Ignazio Cassis, Liebe Karin Keller-Sutter, Lieber Kaspar Villiger, Lieber Thierry Burkart,
Cari amici,
En cette période les crises ne se succèdent pas : elles s’additionnent ! Et ceci à une époque où la Suisse fait face à de nombreux défis structurels pour assurer durablement sa prospérité, pour assurer une économie compétitive, qui crée des emplois.
Pour répondre à ces défis, il faut un pays qui sache s’unir quand il le faut. Ou à tout le moins qui ne soit pas constamment divisé pour des raisons artificielles.
« Un pour tous, tous pour un. »
Telle est notre devise nationale, inscrite en lettres capitale sous la coupole fédérale.
Et pourtant…
Pourtant sous cette même coupole certains semblent privilégier une autre devise :
« un contre tous, et chacun pour soi » ?
Wenn ich höre, wie die Präsidentin der SP-Frauen am Tag nach einer Volksabstimmung einem Teil der Bevölkerung "den Krieg erklärt"...
Wenn ich sehe, wie einige Leute Strassen blockieren und Geschäfte besetzen, mit der Begründung, dass sie das Recht haben, das Gesetz zu brechen, "weil es um das Klima geht"...
Wenn ich höre, wie eine Parlamentarierin Bauernfamilien heftig angreift, weil sie Pestizide verbieten will...
Dann ja, ich sehe die Gärung der Spaltung…
Les ferments de la division…
Lorsque j’entends des élus comparer avec mépris un couple de garçons ou de filles qui s’aiment à quelqu’un qui souhaiterait « épouser son poisson rouge » (sic) ! Ou dénoncer, en Suisse, une dictature sanitaire ! Ou encore vilipender la neutralité en prétendant, à tort, que notre pays serait « entré en guerre » parce qu’il dénonce le non-respect du droit, de la souveraineté des États et qu’il s’émeut de crimes de guerre que le président de la Confédération a pu voir de ses yeux avant-hier et que j’ai pu voir, près à Kiev, à fin juin.
Alors je ressens des ferments de division.
Et lorsque j’en vois qui combattent toute réforme sociale et toute réforme fiscale. Sans jamais faire de compromis. Et d’autres qui combattent toute solution environnementale ou toute solution de politique européenne, quoi qu’il arrive. Alors, oui, je crains des ferments de division… et d’immobilité.
Nous ne sommes pas responsables de l’attitude des autres partis. Mais de notre comportement.
Le PLR est garant des institutions et de l’unité du pays. Il n’accepte pas qu’on divise la Suisse pour quelques parts de marché électorales.
Il appelle à la responsabilité et au pragmatisme.
Sous la conduite de Thierry Burkart, le PLR s’engage avec une ligne claire et forte. Mais aussi avec le courage de tendre la main vers les autres, lorsque c’est nécessaire au cours processus démocratique. Car c’est ainsi que fonctionne une démocratie libérale et c’est ainsi que la Suisse trouve des majorités pour, ensuite, avancer unie.
Chers amis, regardez cette photo spectaculaire que j’ai prise il y a deux jours à Axalp lors d’une démonstration des forces aériennes. Elle montre 8 soldats suspendus en l’air, sous un hélicoptère de l’armée.
Elle rappelle l’importance d’une défense nationale crédible dans un monde dangereux. Elle rend hommage aux hommes et aux femmes qui s’engagent pour la sécurité du pays.
Mais elle nous montre aussi autre chose. Elle rappelle que seul un groupe uni peut affronter avec succès les défis et les crises. Surtout lorsqu’il y a des turbulences et que le temps presse.
Là où des socialistes déclarent la guerre à des pans de la société nous rappelons la devise nationale : « un pour tous et tous pour un », pas « tous contre tous », chère Tamara Funicello !
Là où le co-président socialiste estime que pour le climat il faut « des impôts, des impôts, des impôts », nous répondons que ce n’est pas en divisant la Suisse et les Suisses qu’on répondra à de tels défis… et ce n’est certainement pas en appauvrissant les riches qu’on enrichira les pauvres, cher Cédric Wermuth !
Là où certains affaiblissent la voix de la Suisse en vilipendant sa politique de neutralité et son attachement au droit et aux valeurs humanitaires, nous répondons qu’il ne peut y avoir qu’une voix de la Suisse dans le monde, fidèle à ses intérêts et à ses valeurs, c’est la voix du Conseil fédéral.
Et là où des rêveurs veulent désarmer le pays dans un monde dangereux, et cherchent à contourner la volonté populaire, nous répondons que la Suisse sera défendue avec pragmatisme et détermination. Et j’ajoute : avec des F35 !
Des solutions pour le pays plutôt que des blocages. Cela demande volonté, courage et parfois abnégation. Et un travail d’équipe.
Ces militaires suspendus dans le vide le savent. Avant de décoller, chacun a dû remplir sa mission. Tous ont dû s’attacher solidement, puis vérifier mutuellement leurs attaches. Travail. Courage. Esprit de corps. Des valeurs essentielles. Une belle leçon nous est offerte par ces soldats !
Travaillons comme ces soldats, en équipe soudée !
Le groupe PLR des Chambres, votre groupe parlementaire, est lui aussi convaincu que chercher ce qui rassemble plutôt que ce qui divise est la clé de notre succès. Celui du PLR comme celui du pays. Je suis fier de mes 40 collègues et je leur dis merci ! Merci de vous battre au quotidien et avec conviction pour les valeurs libérales-radicales, mais sans jamais oublier la recherche du bon équilibre : celui qui rassemble notre pays et notre parti.
Oui nous avons parfois des débats internes, c’est la démocratie et la Suisse dans sa diversité. Mais ensuite nous cherchons les solutions qui rassemblent. Et nous ne voulons pas faire à nos adversaires le plaisir de faire passer ce qui sont des nuances pour des divisons. C’est pourquoi le groupe parlementaire s’est donné, il y a quelques semaines, une ligne de conduite jusqu’aux élections, une ligne qui renforce encore notre message d’unité. Ainsi nous gagnerons. Pour la Suisse.
Chers amis, merci de votre engagement !
Gemeinsam kämpfen – gemeinsam siegen.
Et quand le PLR gagne, c’est la Suisse qui gagne !